Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Agression à l’université de Villetaneuse : Valérie Pécresse n’a plus de bouc émissaire pour expliquer l’insécurité en milieu scolaire

11/03/2010 19:58

Agression à l’université de Villetaneuse : Valérie Pécresse n’a plus de bouc émissaire pour expliquer l’insécurité en milieu scolaire


A la suite de l'agression commise dans l'enceinte de l'université de Villetaneuse hier, Valérie Pécresse s'est empressée de justifier sa politique ministérielle, manifestement pas plus efficace que celle de JP Huchon dans les lycées franciliens... Des déclarations qui visent autant à exonérer les manquements du gouvernement, particulièrement sensibles en grande couronne parisienne, en matière de sécurité publique.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Racket à Villetaneuse : mauvais bilan de la ministre et de la candidate UMP
Valérie PECRESSE, ministre-candidate à la présidence de la région-capitale, a l’indignation sélective face à l’insécurité scolaire en Ile-de-France.
Lorsqu’une agression est perpétrée dans un lycée, elle hurle au loup en incriminant le Conseil régional, qui n’a en réalité que très peu de pouvoir en matière de lutte contre l’insécurité. Lorsque des voyous rackettent des étudiants dans une université, comme ce fut le cas hier à Villetaneuse, elle excuse l’inefficacité de sa propre action ministérielle en se réfugiant derrière des promesses tardives de sécurisation des établissements du supérieur.
Au-delà de cet aspect de la question, secondaire dans la lutte contre l’insécurité, le vrai problème reste le manque de moyens humains de la police, frappée de plein-fouet par le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, et en sous-effectifs chronique et permanent en banlieue.
Dans ma seule ville de Yerres, je réclame en vain que les 15 postes de fonctionnaires de police (sur un total initial de 104) qui ont été supprimés depuis 2007 dans le commissariat dont dépend la commune, soient enfin pourvus !
La réalité vraie est que les habitants de la moyenne et de la grande banlieue sont les sacrifiés de la sécurité publique en Ile-de-France. La liste de Debout la République dénonce les vaines polémiques engagées par l’UMP et le PS sur le sujet et réclame que des mesures énergiques et substantielles soient engagées d’urgence pour vraiment et équitablement garantir la sécurité des personnes et des biens dans toute la région parisienne.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République





On prend les mêmes et… on recommence !

11/03/2010 16:27

On prend les mêmes et… on recommence !


A la fin de la campagne européenne, les intentions de votes en faveur de DLR avaient brusquement chuté à 1 ou 0,5%, démentant étrangement les tendances à la hausse précédemment observés et décourageant les électeurs au finish de nous apporter leur suffrage. Pourtant, plus de 300 000 d’entre eux le firent contre toute attente, portant notre score en région parisienne à près de 2,5%
Aujourd’hui, à la veille du scrutin régional, on prend les mêmes et on recommence !
Loin des 5% annoncés par des enquêtes précédentes, un sondage France2 (tiens, tiens…) a rétrogradé hier la liste de DLR pour l’Ile-de-France à 2,5% d’intentions de vote, offrant ce matin au journal « 20 minutes », largement diffusé dans les transports en commun de l’agglomération parisienne, l’occasion de nous enterrer d’avance, avant même le premier tour.
Mais voilà, coup de théâtre, un sondage Opinionway est maintenant publié qui nous crédite de 4%... De la part d’un institut qui n’a jamais placé très haut DLR dans les intentions de vote, ce « rebond » montre que nous avons un potentiel important, bien au-delà de la barre des 5% !
Ces montagnes russes sont, à l’évidence, suspectes : je demande à tous nos militants qui ont abattu une campagne de terrain remarquable de ne pas se laisser impressionner par ces variations... bien étranges ! J’appelle plus que jamais tous les électeurs franciliens à ne pas s’abstenir, ce qui ferait le jeu des grands appareils éternellement au pouvoir, qui étouffent les campagnes pour masquer le vide de leur projet et tuer la confrontation démocratique au lieu de l’affronter.
Je les appelle aussi à se souvenir à l’heure du choix que cette élection est à deux tours, ce qui leur laisse la possibilité au premier de voter en leur âme et conscience, avec leur tête mais aussi avec leur cœur.
Enfin, n’oublions pas non plus qu’un conseiller régional de plus ou de moins pour l’UMPS-Verts ne changera rien à la vie politique régionale. Tandis qu’un élu DLR, même un seul, sera la garantie que les aspirations des Franciliens seront relayées et que des comptes leur seront régulièrement rendus.
NDA







Hommage aux journalistes libres

10/03/2010 22:06

Hommage aux journalistes libres


 Il ne reste que quelques jours avant le premier tour des élections régionales et, une fois de plus, les Français se sentent frustrés et floués face à la vacuité du débat public, savamment entretenue par les grands appareils.
Comment s’étonner, en effet, de cette tentation de l’abstention alors que tout est fait pour imposer un bipartisme stérile, vidant de son sens notre démocratie ?
Le même scénario se répète élection après élection. Une sorte de valse en trois temps.
Premier temps, plusieurs mois avant le scrutin, il est trop tôt, nous dit-on, pour parler des vrais enjeux.
Le Président de la République et l’UMP l’ont d’ailleurs avoué ouvertement, indiquant alors que ce n’était pas le moment de la campagne et qu’il ne fallait pas « distraire » nos concitoyens des sujets d’actualité.
Deuxième temps, le PS et l’UMP relancent des polémiques aussi bruyantes que stériles, occupant le devant de l’actualité et théâtralisant une confrontation plus ou moins factice, puisque inexistante sur les dossiers de fond. Ce fut particulièrement le cas avec « l’affaire Soumaré », point d’orgue de cette mauvaise comédie.
Troisième temps, à quinze jours du scrutin, les principaux éditorialistes se concentrent sur les deux ou trois premiers partis de France, zappant complètement le premier tour du scrutin, et les nouveaux partis ou personnalités qui tentent d’apporter un peu d’air frais.
Ce scénario, déjà joué à coup de grosses ficelles lors des précédentes élections européennes, se reproduit de plus belle aujourd’hui et, en cette fin de campagne, ceux-là mêmes qui ont asphyxié notre démocratie, nous expliquent à longueur d’antenne que les Français ne s’intéressent pas aux élections régionales.
Une certaine presse, comme par exemple le journal « le Monde » dans son édition d’hier soir, est tout à fait symbolique de cette volonté, consciente ou non, de restreindre le choix des Français.
Dans son dossier consacré à l’Ile-de-France, seules cinq listes sont mises en valeur et les articles ne tournent qu’autour du PS et de l’UMP.
Le Front National, qui est proche des 10% a disparu, le Front de Gauche est totalement ignoré, alors qu’il fait plus de voix qu’Olivier Besancenot, nous-mêmes n’existons pas, alors que les sondages, déjà sous-évalués, nous placent à quasi-égalité avec le MoDem, et je ne parle même pas des autres listes …
Le premier tour, dans la liberté de choix, l'émergence de nouveaux rapports de force électoraux et l'oxygénation du système politique qu’il représente, est donc totalement occulté.
Ce parti-pris délibéré du Monde est hélas significatif : il montre à quel point le système oligarchique qui gouverne la France ne veut surtout pas voir émerger, à droite comme à gauche, des forces alternatives à la fois raisonnables et audacieuses, qui refusent le logiciel de la pensée unique européano-libéralo-bobo.
Les Français pourtant, estiment à 69% que ni la gauche, ni la droite de gouvernement, ne sont capables de résoudre leurs problèmes et c’est peut-être cela avant tout que la « camarilla parisienne » ne veut pas entendre, ni laisser dire.
Ils préfèrent jouer l’abstention que donner la parole à ceux qui proposent d’autres politiques.
Cela ne doit pas nous décourager pour autant car, heureusement, il y a Internet, sans compter les très nombreux journalistes libres qui, bravant le conformisme des intérêts et du copinage, ouvrent leurs colonnes, leur antenne et leurs plateaux, aux candidats de DLR.
En cette fin de campagne je veux remercier ces femmes et ces hommes qui honorent leur métier, à cette Presse libre qui nous permet, malheureusement trop modestement, de nous adresser aux Français.
NDA






La monnaie commune pour sauver l’euro de la disparition

10/03/2010 12:46

La monnaie commune pour sauver l’euro de la disparition


 
Le Crime de l’Euro Express
Yves de Kerdrel, Le Figaro, mardi 2 mars 2010
Chacun de nous a lu, un jour ou l’autre, le roman d’Agatha Christie dont le titre est : Le Crime de l’Orient-Express. L’enquête d’Hercule Poirot racontée dans cet ouvrage est très différente de toutes celles que la romancière britannique a décrites par ailleurs. Puisque ce crime-là est perpétré par une douzaine de personnes qui ont toutes une raison différente de vouloir mettre fin aux jours de la victime. [...]
Ce qui se passe actuellement en Grèce est bien le coup de grâce porté à la monnaie unique européenne. D’aucuns se demandent si la Grèce va s’en sortir. La question est plutôt de savoir ce qui restera de l’euro après cette crise. Sans doute la relique d’une superbe ambition construite à l’envers par des technocrates qui ont pensé – et qui pensent toujours – qu’une union monétaire pouvait exister sans union politique. [...]
Alors qui a tué cette monnaie unique que l’on nous présentait il y a une dizaine d’années comme le gage de la prospérité européenne ? D’abord, ceux qui étaient censés veiller à sa bonne utilisation par les Etats membres de la zone euro. [...]
Deuxième coupable : la Banque centrale européenne, qui a voulu faire de l’euro, non pas une monnaie au service des intérêts européens, mais un « pendant » du dollar, une sorte de devise de réserve. A une époque où la planète débordait de liquidités, et avec une politique de taux aberrante, l’euro est devenu pour les investisseurs une monnaie forte, très forte, trop forte, trop chère surtout. La BCE de Wim Duisenberg, puis de Jean-Claude Trichet, porte une responsabilité colossale dans la chronique de cette mort annoncée. Elle a mis l’Europe industrielle à genoux, et enrichi les rentiers. [...]
Troisième coupable : les Etats membres de la zone euro qui ont vite compris que cette monnaie, artificiellement forte, leur permettait de se livrer à toutes les incongruités budgétaires qu’ils voulaient. [...]
Quatrième coupable : les économistes qui se sont laissé envoûter par le mythe de la monnaie unique. Jusqu’à ce que la Grèce connaisse ses premiers ennuis, il n’était pas question de s’attaquer aux dogmes édictés à Francfort. Aujourd’hui les mêmes admettent qu’il faudrait « rapiécer le pacte de stabilité ». Or, il faut au moins deux ans pour bouger les lignes d’un traité. Et avant deux ans l’euro s’appellera de nouveau le mark !
Cinquième coupable : évidemment les géniteurs de cet euro qui l’ont conçu comme une monnaie défensive afin de se libérer du dollar et de se protéger eux-mêmes des fameuses dévaluations compétitives. Lorsqu’il n’était que colonel, le général de Gaulle avait jeté un jugement lapidaire, mais si juste, sur la ligne Maginot en déclarant : « A quoi sert une forteresse imprenable ? A être attaquée et à être prise. »
L’euro a été imaginé comme un socle pour l’Europe, alors que, comme l’avait montré Philippe Séguin, cette monnaie obligeait chaque pays à renoncer à sa politique économique. Donc à une part de son intégrité. La question est désormais de sortir de ce nœud de vipères, tant les dégâts sont déjà nombreux. [...]

Retrouvez l’intégralité de cette tribune sur le site du Figaro






Les trois plaies de l’euro

09/03/2010 17:57

Les trois plaies de l’euro


Un ami m’a récemment interpelé au sujet de l’euro. Pour lui, la crise démontrerait la pertinence de la monnaie unique européenne. Ce n’est absolument pas mon opinion et cela me donne l’occasion de faire un bilan de cette expérience monétaire bien hasardeuse.
Le mythe de la protection
Pour être honnête, il faut bien reconnaître que la monnaie unique a eu quelques effets bénéfiques. Tout d’abord, elle facilite les échanges (frontaliers, touristiques, commerciaux) au sein de la zone, même si elle n’a pas fondamentalement accéléré un mouvement qui lui préexistait largement. Ensuite, dans un premier temps, la convergence des taux longs a permis aux pays qui souffraient d’une forte prime de risque de réduire considérablement le coût de leur dette.
Mais cette convergence s’est interrompue en 2008 et nous sommes revenus à la situation d’avant l’euro. Et contrairement à un mythe persistant, l’euro ne nous a pas protégés pendant cette crise, bien au contraire. Il faut être bien naïf pour gober ce poncif euro-béat. En effet, la crise a été plus forte de ce côté-ci de l’Atlantique, ce qui devrait largement suffire pour démontrer que la monnaie unique n’a absolument pas amorti la crise (sinon, la récession aurait été moins forte en Europe).
La plaie de la surévaluation
En fait, et c’est malheureusement ce que je soutiens depuis toujours, l’euro est un boulet accroché aux économies européennes, qui pénalise la croissance économique des pays membres. La raison est assez simple : hormis à sa naissance et pendant quelques temps, l’euro est une monnaie structurellement surévaluée. Les économistes estiment son cours à 1,05-1,1 dollar à parité de pouvoir d’achat, soit une surévaluation de 25% aujourd’hui (qui a atteint 50% mi-2008).
Cette surévaluation a une raison simple : la politique monétaire exagérément restrictive de la BCE par rapport à la Fed, qui pousse l’euro à la hausse. En juin 2008, Jean-Claude Trichet avait trouvé le moyen de monter les taux alors que les Etats-Unis les avaient déjà baissés de 3 points ! Cette surévaluation est une calamité pour l’Union Européenne : elle provoque des délocalisations massives en dehors de la zone euro, et un déficit commercial croissant malgré une demande intérieure atone.
La plaie de la désinflation compétitive
Il faut dire qu’outre le niveau trop élevé de l’euro, les pays de la zone souffrent de la politique de désinflation compétitive, conséquence logique de l’unification monétaire. En effet, dans un système de parité complètement fixe, chaque point de hausse de salaire de moins que le voisin est un point de compétitivité coût de mieux qui permet de gagner la bataille commerciale. C’est ce que l’Allemagne a compris depuis le milieu des années 1990 et applique avec toute sa rigueur.
Ce blocage des salaires a permis à notre voisin d’outre-Rhin de grandement gagner en compétitivité et d’accumuler des excédents commerciaux grandissants vis-à-vis de l’ensemble de ses « partenaires » monétaires. Le problème est que cette politique a un effet dépressif important (la croissance Allemande a été la plus faible de la zone dans les années 2000 après l’Italie), ce qui, de la part de sa première puissance économique, se transmet à l’ensemble de la zone.
Pire, ce comportement bien peu collectif a toutes les chances de pousser les autres pays à adopter la même politique de rigueur salariale absolue pour ne pas perdre en compétitivité. Mais déjà que cette politique avait un impact extrêmement négatif quand elle était uniquement poursuivie par l’Allemagne, elle pourrait se révéler désastreuse si davantage de pays y cédaient, car cela réduirait encore le potentiel de croissance d’une zone qui n’a déjà pas brillé dans ce domaine depuis 10 ans…
La plaie de la bulle et de la rigueur
Mais ce n’est pas tout. L’autre problème majeur de l’euro est d’imposer une même politique monétaire à un ensemble de pays aux réalités trop disparates. Autant les taux sont généralement trop élevés pour des pays comme la France et l’Allemagne, autant ils ont longtemps été trop faibles pour des pays à croissance et inflation plus fortes. 4% était beaucoup trop peu pour une Irlande dont la croissance nominale du PIB flirtait avec les 8% ou même pour l’Espagne ou la Grèce.
Loin de freiner une croissance un peu excessive, la politique monétaire a nourri cette croissance, accentuant les disparités au lieu de les réduire. Mais le retour à la réalité a été brutal. Cette croissance exubérante, provoquée par l’euro, a entraîné des bulles et une inflation trop importante qui ne peuvent être soldées aujourd’hui que par des programmes de rigueur absolument impitoyables, alors que la responsabilité même de la bulle vient d’une politique monétaire inadaptée !
Une Zone Monétaire Non Optimale
En fait, les défauts de l’euro sont insurmontables car la zone euro n’est absolument pas une Zone Monétaire Optimale, comme le définissent les économistes, à savoir une zone géographique apte à partager une même monnaie. Aucun des trois critères nécessaires n’est rempli, à savoir la convergence macro-économique, la mobilité des travailleurs et l’existence d’un budget central. L’euro n’était qu’une aventure politique destinée à contraindre les Etats à construire l’Europe sur un modèle fédéral.
Même une avancée fédéraliste (totalement impossible quand on constate l’état de l’opinion Allemande qui propose aujourd’hui à la Grèce de vendre certaines de ses îles) ne serait pas une solution car les deux premiers critères ne seraient toujours pas vérifiés, ce qui laisserait trop de mécanismes pervers en œuvre, notamment la prime à une désinflation compétitive maladive. Mais surtout, l’Europe n’est absolument pas un espace adapté à une construction de type fédéral.
L’alternative de la monnaie commune
Mais alors, que fait-on après la monnaie unique ? Il y a une solution qui permettrait de conserver l’euro tout en en corrigeant les faiblesses, à savoir en faire la monnaie commune de l’Union Européenne et réintroduire des monnaies nationales qui permettront à chacun de mener des politiques adaptées aux différentes réalités nationales. Par exemple, un tel mécanisme aurait permis aux Banques Centrales Espagnole et Irlandaise de monter leurs taux pour éviter la formation d’une bulle immobilière.
En outre, une telle construction (basée sur un Système Monétaire Européen permettant des dévaluations et des réévaluations) rendrait caduque les politiques excessives de désinflation compétitive, ce qui pousserait l’Allemagne à adopter une politique plus tournée vers la croissance que vers le contrôle des salaires. Mieux, un tel euro, qui deviendrait une monnaie d’échange, pourrait déborder du cadre de l’Union Européenne pour devenir un véritable rival du dollar, ce qu’il n’a pas fait aujourd’hui.
Aujourd’hui, les maigres avantages qui subsistent de l’euro apparaissent dérisoires par rapport aux plaies qu’il provoque. Finalement, ce seront peut-être les marchés qui viendront à bout de la monnaie unique, même si les pesanteurs politiques imposeront sans doute un délai important…
Laurent Pinsolle





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